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St RONAN :  Fête le 1er juin

 

Etymologie celtique : "roen", royal

Né en Irlande, Ronan se convertit au christianisme et embrasse l'état monastique en Angleterre avant de gagner l'Armorique.

De tous les saints venus d'outre-manche, Ronan qui signifie petit phoque en irlandais, fait parti des plus puissants d'entre eux.
  Contrairement aux autres, il n'eut pas recours à une quelconque barque ou auge pour venir d'Irlande où il était ami avec saint Patrick. L'histoire raconte qu'il se contenta de marcher sur l'eau.
  Si Ronan est un prénom répandu en Bretagne c'est sans doute dû en grande partie à cela et également à la vie qu'il a mené dans la forêt de Névet, tout près de Locronan

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La légende de Saint-Ronan

 

            La légende locale dit que Saint-Ronan, fatigué par les nombreux fidèles qui venaient le visiter et se recommander à ses prières, sur la montagne où il avait établi son ermitage, prit un jour un gros galet et le lança à toute volée devant lui, en faisant le vœu  d’aller s’installer, pour fuir le monde, là où la pierre irait tomber.

            Elle s’abattit à trois lieues au moins de la montagne, dans un recoin écarté du plou de Demet. Saint-Ronan la retrouva miraculeusement et se bâtit une nouvelle logette en cet endroit. Lorsqu’il mourut, chargé d’ans et de mérites, les voisins taillèrent pour sépulture le sarcophage de pierre qui se voit encore auprès de la chapelle.

            Ses reliques opérèrent tant de miracles que les gens du Porzay, jaloux d’en profiter, vinrent chercher son corps afin de l’enterrer là où il avait d’abord vécu, sur les confins de  Plonévez. C’est pour cela qu’il repose aujourd’hui dans l’église de Locronan et que son sarcophage de Plozévet reste vide. Jadis, les fiévreux s’y étendaient pour obtenir guérison .

            On prie encore Saint-Ronan pour la même affection, en faisant un pèlerinage à sa chapelle trois lundi consécutifs.

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Le miracle des loups

Après la chute de l'empire Romain, un homme, ermite, venant d'Irlande arrive en Bretagne.

L'homme devient vite populaire dans cette région encore attachée aux traditions celtiques, mais peu de temps après est accusé de sorcellerie et de Lycanthropie.

Né en Irlande de parents païens, Ronan devient catholique. Brillant il arrive rapidement à l'épiscopat.

Débarque en Bretagne sur l'Île de Molène, puis s'installe à la lisière de la forêt de Nevet, de nos jours Locronan.

Il est dit qu'il chassa les sorciers de cette forêt, sûrement quelques druides exilés. Peu de temps après les " miracles" de Ronan sont raconté au roi Grallon, de passage à Quimper.

Toutes les hiérographies raconte les différents miracles établis par les Saints. Pourtant celui consacré à Ronan n'en fait pas état, mais plus des rapports étranges qu'il établit avec les loups. Tous les jours il fait le tour du village pour éloigner les loups des alentours, " une fois, un loups saisit une brebis, Ronan étant présent lève le bras et cris un ordre, tout de suite le loups lâche sa proie et s'enfuit ".

Le Saint se fait donc comprendre des loups, signe divin, ou sorcellerie.

Keban, une jeune femme, accuse le Ronan, d'être un Loup-garou et d'avoir dévoré sa fille.

« Les yeux chassieux de quelques chrétiens débauchés ne pouvant supporté l'éclat des vertus dont l'âme de saint Ronan était ornée l'accusèrent malicieusement et à tort devant le roi Grallon, le calomniant d'être sorcier et nécromancien faisant comme les anciens lycanthropes qui, par magie et art diabolique, se transformaient en bête brutes, couraient le garou et causaient mille maux par le pays».

Ronan est amené au roi qui décide de l'enfermé avec deux loups furieux, si il est coupable il sera déchiqueté sinon, Dieu le sauvera.

Ronan, pénétrant dans l'arène devant les loups, fait un signe de croix et les calmes de suite.

De nos jours, se déroule à Locronan des processions en l'honneur du Saint, quelques arrêt de cette procession ne sont pas reconnu par l'Église, tel que des menhirs et Dolmens comme celui de "Kador sant Ronan" où des femmes s'assoie dessus pour vaincre la stérilité.

Albert le Grand, "Vie des saints de Bretagne"

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